.L’Iran possède l'une des civilisations les plus anciennes du monde. L’histoire de l’Iran couvre des milliers d’années, depuis les civilisations antiques du plateau iranien, la civilisation des Mannéens en Azerbaïdjan, de Shahr-i Sokhteh (« Ville brûlée ») dans le Sistan, et l’ancienne civilisation de Jiroft, suivie du royaume d’Élam, de l’empire Achéménide, des Parthes, des Sassanides jusqu’à l'actuelle République islamique d’Iran.


Sommaire


• 1 Préhistoire
o 1.1 Paléolithique
o 1.2 Néolithique
• 2 Protohistoire
• 3 Antiquité
o 3.1 Empire achéménide
o 3.2 Les Séleucides
o 3.3 Empire parthe
o 3.4 Empire sassanide
Préhistoire
Paléolithique
 Le territoire actuel de l’Iran a livré des vestiges d’occupation humaine et des vestiges culturels datant du Paléolithique. Des instruments de pierre du Paléolithique inférieur ont été retrouvés dans le Balouchistan iranien. C’est dans cette région d’Iran qu’a été mise au jour une grande quantité d’outils en pierre qui sont parmi les plus anciens découverts en Iran, ayant un âge estimé à 800 000 ans. Près de Tabriz ont aussi été découverts les vestiges d’un campement de chasseurs qui daterait de cette période.


Cependant, peu de vestiges de cette époque ont été retrouvés du fait du faible nombre de prospections et de fouilles archéologiques réalisées dans la région. Dans de nombreuses régions montagneuses de l’Asie centrale, le dépôt d'importantes couches sédimentaires survenu lors des glaciations du Pléistocène supérieur (fin du Paléolithique) a également contribué à faire disparaître de nombreux sites.
Des grottes occupées pendant le Paléolithique moyen, ainsi que des vestiges moustériens ont aussi été découverts. Des preuves d’une occupation moustérienne ont en effet été retrouvées dans le bassin occidental de la rivière Helmand, et les archéologues espèrent en découvrir d’autres dans cette région qui s’étend jusqu’en Afghanistan. Ces vestiges font partie d’un continuum d’occupation du Moustérien ainsi que des vestiges physiques néandertaloïdes s’étendant depuis la chaîne des Tian Shan à travers l’Asie centrale et le Proche-Orient, le sud de la Russie, l’Europe orientale et occidentale ainsi que le nord de l’Afrique jusqu’à l'Atlantique.
Pendant le Paléolithique supérieur, on constate un développement des arts et l’utilisation de nouvelles méthodes du travail de la pierre. Néolithique
 « Maquette » de bâtiment, découverte à Tepe Sang, Ve millénaire av. J.-C. conservé au Musée National d’Iran

« Maquette » de bâtiment, découverte à Tepe Sang, Ve millénaire av. J.-C.
conservé au Musée National d’Iran.
Au cours du Néolithique débute le processus de sédentarisation, de production stable d’aliments à travers le développement de l’agriculture et de l’élevage, ainsi que la mise en place de routes commerciales (sur de courtes distances) entre des communautés relativement proches. La société et les arts se développent de façon de plus en plus complexe. L’évolution vers une économie néolithique peut être observée en Iran occidental et au nord de l’Irak, par exemple dans les sites de Jarmo, ou Ganj-i Dareh.
 Au nord-ouest de l’Iran, la transition vers une économie de production de biens commence durant le Mésolithique (10 000 ans avant J.-C.), puisqu’il existe un site en ayant les caractéristiques dans la région de la mer Caspienne. À Ghar-e Karmarband ont été découverts des vestiges qui prouveraient l’élevage de porcs sauvages. Parallèlement ont été découverts des restes de gazelles perses, de taureaux sauvages et de rennes1. Une sépulture de petite fille a aussi été retrouvée, son corps était peint à l’ocre rouge, et elle portait des pendentifs de pierre polie, d’os et de coquillages, ainsi que des cônes d’argile qui pourraient être parmi les premiers essais d’exploitation de ce matériau, ce qui amènerait plus tard à la poterie. Pendant cette période commencent les premières tentatives de domestication des ovins. Ce processus, commencé pendant le Mésolithique, se serait terminé au début du Néolithique.


L’entrée dans le Néolithique est datée en Iran entre le VIIe et le VIe millénaire avant notre ère. Tureng Tepe et Yarim Tepe fournissent les preuves que la vallée de Gorgan possédait des centres d’agriculture au VIe millénaire avant notre ère, ainsi que des habitations faites en brique de deux types différents : certaines avec un foyer en hauteur et des murs recouverts de fumée, d’autres sans espaces pour le feu, plus petites avec un sol péniblement rendu lisse. Des figurines d’argile très stylisées ont été découvertes dans ce dernier type d’habitations, ainsi que des ornements d’os et d’obsidienne. Ces cultures auraient eu des contacts étroits avec leurs voisines de Yarim Tepe, Jeitun (sud du Turkménistan) et Tepe Sialk II (près de Kashan au centre de l’Iran), situées à l’extérieur de la vallée de Gorgan.
Protohistoire
L’Âge du cuivre, caractérisé par l’apparition d’éléments de cuivre et de céramiques peintes en Susiane (Sud-ouest de l’Iran, sur le territoire de l’actuel Khuzestan) et à Sialk (centre de l’Iran), s’étend en Iran tout au long du IVe millénaire avant notre ère, comme le montrent des restes archéologiques parmi lesquels on trouve des céramiques ayant des formes animales ou abstraites de grande qualité ; certaines de ces pièces avaient apparemment un usage rituel. Les routes commerciales s’étendent à cette époque et des installations urbaines commencent à surgir, dans un processus régional qui se déroule entre l’Anatolie, la Mésopotamie, le Complexe archéologique bactro-margien et la civilisation de la vallée de l’Indus.
Les archéologues commencent à peine à connaître les origines des civilisations installées sur cette terre comme la civilisation de Jiroft datant d’il y a 5000 ans. Elle est voisine de la civilisation proto-élamite, centrée sur Anshan (Tell-e Malyan), actuellement dans le Fars, dont l’écriture particulière (peut-être attribuable en fait à la civilisation de Jiroft) est attestée à Tepe Yahya dans le Fars, Tepe Sialk, Tepe Ozbaki (près de Téhéran), et même à Shahr-e Sokhteh dans le Séistan.
Les Sumériens sont aussi opposés au royaume d’Aratta, qui apparaît dans plusieurs légendes mettant en scène les rois d’Uruk, préfigurant les conflits des périodes historiques entre l’Élam et les royaumes mésopotamiens.
Antiquité


Sceaux découverts à Suse datant du IIIe millénaire av. J.-C. Conservés au Musée National d’Iran.
 L’Iran entre dans l’histoire avec le royaume élamite, successeur de la période proto-élamite (dont l’écriture n’est toujours pas comprise), qui atteste d’une incroyable longévité, puisque c’est une puissance notable de le fin du IIIe millénaire, jusqu’au milieu du Ier millénaire, quand son héritage est repris par l’Empire perse naissant. Le royaume élamite est centré sur les villes d’Anshan (Tell-e Malyan) dans le Fars, en pays proprement élamite, et Suse, qui est à la jonction entre les zones élamite et mésopotamienne, et sert de lien entre les deux. Ses souverains ont laissé des inscriptions dans les langues mésopotamiennes (sumérien et akkadien, écrits cunéiformes), mais ils ont aussi adapté l’écriture cunéiforme à leur langue dès le XXIVe siècle au moins. L’apogée de ce royaume est le IIe millénaire, notamment aux XVIIIe et XIIe siècles, quand certains de ses rois réussissent à dominer temporairement la Mésopotamie (nominalement ou effectivement). D’autres royaumes iraniens sont connus par les sources mésopotamiennes, en plus d’Aratta mentionnée plus haut : Awan, Simashki, et Zabshali, liés à l’Élam, Hamazi dans le Zagros occidental et Marhashi, situé plus à l’est.

C’est au cours du second millénaire avant notre ère (la date précise est encore débattue) qu’arrivent sur le plateau iranien divers peuples, provenant d’Asie centrale. Ces peuples iraniens parlaient une variété de dialectes du vieux-persan, une des langues iraniennes appartenant à la famille des langues indo-européennes, apparentées à l’avestique et au sanscrit védique.
Au milieu du VIIe siècle av. J.-C., un groupe de tribus iraniennes identifiées comme les Mèdes, établis au nord et au nord-ouest de l’Iran, se libère du joug assyrien et établit son pouvoir sur la région. À la fin de ce même siècle, les Mèdes, alliés aux Babyloniens, se libèrent définitivement du pouvoir assyrien en prenant Ninive en 612 avant J.-C. C’est à la même période qu’apparaissent les premières sources mentionnant le Perse Cyrus Ier, roi d’Anshan, petit-fils d’Achéménès, fondateur de la dynastie des Achéménides.
C’est donc un autre peuple iranien, les Perses, installé à la fin du IIe millénaire av. J.-C. dans le territoire du Pars (autour de l’actuelle Shiraz), qui donne naissance au premier vrai empire iranien en 559 avant J.-C., celui des Achéménides.
Empire achéménide



L’empire achéménide (vieux-persan: Hakhamanishiya) est le premier grand empire perse. La légende dit que la dynastie fut fondée par Achéménès, succédé par son fils Teispès qui prend le titre de Roi d’Anshan après avoir pris la ville aux élamites. Ses deux fils, Cyrus Ier Roi d’Anshan et Ariaramnès, roi du Pars. C’est Cyrus II qui, le premier réunit les deux royaumes et créa alors l’empire perse. Au sommet de sa puissance, sous le règne de Darius Ier dit le Grand, au Ve siècle av. J.-C., les souverains achéménides de la Perse régnaient sur les territoires actuels de l’Iran, l’Irak, l’Arménie, l’Afghanistan, la Turquie, la Bulgarie, les parties orientales de la Grèce, l’Égypte et la Syrie et la plupart de ce qui est maintenant le Pakistan, la Jordanie, Israël, la Palestine, le Liban, le Caucase, l’Asie centrale, la Libye et le nord de la péninsule arabique. Cet empire fut certainement le plus grand empire de l’Antiquité.


Empire achéménide lors de son extension maximale, vers 500 av. J.-C.
Les Achéménides étaient des despotes éclairés qui purent construire un empire de cette taille en laissant une certaine autonomie aux satrapies toutes reliées entre elles par un immense réseau routier. Les historiens attribuent la première déclaration des droits de l’Homme à Cyrus II, qui l’inscrivit sur le cylindre de Cyrus.
Cet empire était en guerre contre les Grecs, et c’est à partir du règne de Xerxès Ier que commença son déclin. L’empire fut finalement conquis par Alexandre le Grand en 330 av. J.-C.
 Les Séleucides 

Les Royaumes des Diadoques et l'empire Séleucide vers -301.
Au décès d’Alexandre le Grand, le 23 juin 323, mort sans laisser d’héritier valable (un enfant encore à naître et un demi-frère psychologiquement fragile), son empire est partagé entre ses quatre plus proches généraux. Ils prennent le titre de diadoques, ce qui signifie les « héritiers ».
L’un d’eux, Séleucos Ier Nicator s’empare de la partie asiatique de l’empire d’Alexandre. Il fonde ses futures capitales, Séleucie du Tigre en Mésopotamie et Séleucie de Piérie (ce fut ensuite Antioche, même si la chronologie reste controversée), située sur la Méditerranée. Sous Séleucos Ier Nicator, l’empire commence déjà à diminuer, après la perte de territoires indiens face à Chandragupta Maurya.
Pendant cette période, l’Empire devient réellement multi-culturel, mettant en présence des Perses, des Grecs, des Juifs, des Mèdes... La Perse subit alors une hellénisation plus ou moins poussée, puisque les souverains et satrapes régnant sur l’ancien empire achéménide sont tous d’origine grecque ; mais ils ont surtout comme objectif de mettre en œuvre une politique d’unité culturelle afin de maintenir l’unité de l’Empire.
L’empire séleucide connaît un déclin constant, commençant par l’indépendance des Parthes et du Royaume gréco-bactrien vers 250 av. J.-C. Par la suite, Antiochos III, encouragé par Hannibal, essaie de reconquérir la Grèce en intégrant la Ligue étolienne, ce qui causa sa perte puisque les Romains le battirent aux Thermopyles en 191 av. J.-C.-, puis à la bataille de Magnésie du Sipyle en 190. Le royaume devient par la suite de plus en plus instable et des guerres civiles ont lieu, causant un rétrecissement continuel de l’Empire, qui perd des provinces au profit de ses voisins ou vassaux devenant plus puissants.
La dynastie s’éteint en 64 avant notre ère, avec Antiochos XIII Asiaticus, détrôné par Pompée qui réduit la Syrie, dernier reliquat du royaume séleucide, en province romaine9.
Empire parthe


Empire parthe à son apogée, en 60 av. J.-C.
 L'histoire de l'empire Parthe est étroitement liée à celle de l'empire Séleucide. Au cours du déclin que connait l'empire Séleucide, un rôle très important est joué par les Parni, une tribu iranienne qui, d'après les écrivains antiques, vivait entre l'Oxus et l'Iaxartes à l'époque d'Alexandre le Grand. Vers la fin du IVe siècle ou au moins vers le milieu du IIIe siècle, les Parni se sont avancés jusqu'aux frontières de l'empire Séleucide. Les mouvements des Parni sont assez difficiles à reconstituer et sont un sujet de dissenssion parmi les historiens11. C'est en s'installant dans la satrapie appelée Parthie que les Parni prirent le nom de Parthes.

L’empire parthe ou dynastie arsacide (en persan : اشکانیان, Ashkāniān) est fondé par deux frères, Arsace et Tiridate. C’est seulement à partir de la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C. que les Parthes, descendants des Scythes, profitent de la faiblesse croissante des Séleucides pour contrôler progressivement tous les territoires à l’est de la Syrie. Ayant grignoté l’empire Séleucide (Anatolie) et ses autres voisins, il devient le « concurrent » de Rome dans l’est de la Méditerranée. La civilisation et la culture des Parthes semblent reprendre celles des Achéménides, particulièrement dans leur système religieux. L’empire Parthe, organisé de manière peu autoritaire, a pris fin en 224 ap. J.-C., quand son roi Artaban IV est défait par un de ses vassaux, le Perse Ardachîr Ier, fondateur de la dynastie des Sassanides.
Cette dynastie conserva longtemps encore le trône d'Arménie, où elle était montée en 218 : Ardachès, dernier Arsacide d'Arménie, fut déposé en 428 par les Sassanides.
 Empire sassanide 

Histoire de l'Iran
• Civilisation proto-élamite (3 200 - 2 700 av. J.-C.)
• Civilisation de Jiroft (3 000 - Ve siècle av. J.-C.
• Royaume Élamite (2 700 - 539 av. J.-C.)
• Empire des Mèdes (728 - 550 av. J.-C.)
• Dynastie Achéménide (648 - 330 av. J.-C.)
• Empire Séleucide (330 - 150 av. J.-C.)
• Empire Parthe (250 av. J.-C. - 226)
• Dynastie Sassanide (226 - 650)
• Conquête islamique (637 - 651)
• Dynastie Samanide (875 - 999)
• Dynastie Ziyaride (928 - 1043)
• Dynastie Bouyide (934 - 1055)
• Dynastie Ghaznévide (963 - 1187)
• Empire turc Seldjoukide (1037 - 1194)
• Empire Khorezmien (1077 - 1231)
• Houlagides (1256 - 1353)
• Dynastie Muzaffaride (1314 - 1393)
• Dynastie Timouride (1370 - 1506)
• Dynastie Séfévide (1501 - 1722/1736)
• Afghans Hotaki (1722-1729)
• Dynastie Afsharide (1736 - 1802)
• Dynastie Zand (1750 - 1794)
• Dynastie Kadjar (1781 - 1925)
• Dynastie Pahlavi (1925 - 1979)
• Révolution iranienne (1979)
• Gouvernement provisoire (1979-1980)
 • Rép. islamique d'Iran (1980 - maintenant) 


L’empire sassanide est le second empire persan et le nom de la quatrième dynastie iranienne (226-651). Les Sassanides furent les premiers à appeler leur empire Eranshahr ou Iranshahr (en persan : ايرانشهر), signifiant « Terre des Aryens ».
 Sassan, fondateur plus ou moins légendaire de la dynastie sassanide, était prêtre du temple d’Anahita à Istakhr et se proclamait descendant de Darius III, l’un des derniers souverains perses achéménides. Toutefois, c’est en 224, avec la victoire de son successeur, Ardashir, sur le dernier roi parthe Artaban, que débute réellement la période sassanide. Ayant rapidement conquis le territoire Parthe, Ardashir se fait couronner en 226 et fonde la dynastie sassanide.


De nombreux problèmes se rencontrent sur les frontières occidentales et orientales. À l’est, l’expansion progressive des sassanides provoque des soulèvements chez les nomades Kouchans, qui refusent de céder leur territoire, et engagent de nombreuses batailles avec les Sassanides. Un peu plus tard, à la fin du IVe siècle, ce furent les Huns, Chionites puis Kidarites, qui défèrlent sur l’Iran, et se fixent finalement en Transoxiane et au Gandhara. Le monde romain lui aussi s’accommode mal de l’arrivée au pouvoir d’une dynastie qui ne cherche qu’à s'étendre, et des conflits incessants ont lieu entre ces deux puissances.


À partir du règne de Khosro Ier Anushirvan (« à l’âme immortelle »), le Chosroès des Grecs, des réformes mettent en place un nouveau système d’impôts, qui fut plus tard repris par les Arabes. Le pouvoir est désormais confié à une petite noblesse, plutôt qu’à de grands propriétaires. L’empire s’étend sur l’Arabie méridionale, permettant le contrôle du commerce entre Byzance et l’Extrême-Orient (Inde, Chine). L’expansion territoriale se poursuit sous Khosro II Parviz (« le triomphant »), avec l’annexion de la Syrie, de l’Égypte et de la Palestine..
 Le règne de Kavad II, marqué par un traité de paix avec Byzance suite à la bataille de Ninive, qui induit un repli sur le territoire de Khosro, marque la fin de l’apogée des Sassanides, et le début d’une anarchie qui ne s’achève qu’avec la conquête arabe. En 637 la prise de Ctésiphon puis en 642 la défaite de Nehavend marquent la fin de l’empire. Yazdgard III s’enfuie à Merv puis Balkh, et finit par être assassiné. La dynastie survécut cependant quelque temps, réfugiée à la cour de Chine.

L’époque sassanide, englobant toute l’Antiquité tardive, est considérée comme une des périodes les plus importantes et les plus marquantes de l’histoire de l’Iran. Dans de nombreux domaines, la période sassanide a connu les plus grands accomplissements de la civilisation perse, et a constitué le dernier grand empire iranien avant la conquête musulmane et l’adoption de l’Islam.
 Sous les Sassanides, la civilisation perse a considérablement influencé Rome, puis Byzance (ces empires étaient continuellement en guerre à cette époque) ; l’influence culturelle s’est étendue bien au-delà des frontières de l’empire, atteignant l’Europe occidentale, l’Afrique, la Chine et l’Inde, jouant aussi un rôle prépondérant dans la formation de l’art européen et asiatique. Cette influence se prolongea pendant la période islamique. En effet, tout ce qui fut connu plus tard comme culture, architecture, écriture et autres arts islamiques furent principalement inspirés des Perses sassanides et diffusés plus largement dans le monde musulman.

 

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