La France : La petite nation 

J'ai vu les Jeux Olympiques 2012 à la télé et, entendais souvent La France la grande nation . La France la grande nation, La France la grande nation

Là j'avais l'impression qu'il y avait apparemment le désir de répéter ces mots aussi souvent que possible, pour que l'on soit presque hypnotisé et croire qu'il y a vraiment « La France la grande nation » . Par conséquent j'ai cherché des renseignements différents et j’ai examiné la France dans ces domaines :

1. géographie  

2. Histoire de la première population

3. Culture

4. Économie

5. Politique

6. Droits de l'homme

 

Après mes recherches je peux vous dire qu'il n'y a pas « La France la grande nation », mais seulement  une petite nation 

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1 surface géopolitique de la France

551.500 km² in Europa

           

47 Pays du monde !!

 

donc ici la France n'est certainement pas la grande nation

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2 histoire des premières peuple française

 

La France est un pays ancien, formé au Haut Moyen Âge. Depuis le début du XVIe siècle jusqu'à la première moitié du XXe siècle, elle possède un vaste empire colonial.

Sa devise est « Liberté, Égalité, Fraternité »,

La France actuelle occupe la plus grande partie des anciennes Gaules celtiques, conquises par Jules César au Ier siècle av. J.-C., mais elle tire son nom des Francs, un peuple germanique qui s’y installa à partir du Ve siècle. La France est un État à l’unification ancienne, et fut l’un des premiers pays de l’époque moderne à tenter une expérience démocratique.

Il y a les civilisations plus vieilles que la France comme la civilisations  Japonnaise ou le Persanne ou l'Egyptienne ou  chinoise ; donc ici aussi la France n'est pas  vraiment une grandes civilisations

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3 culture

Il est claire que la France a une culture ; mais il y a beaucoup d'autres pays qu’ils ont une Grande culture, cependant, la France n'a absolument pas la plus grande culture parce que comparables à d'autres cultures elle est beaucoup plus jeune (le Japon, la Chine ; Inde ; Iran  ; ...) : D'Autres civilisations étaient le Pionnier pour écriture et la musique et la science

Alors ici aussi la France n'est pas vraiment une grande nation

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4 Economie

Néanmoins, le commerce extérieur de la France connaît d’importantes difficultés. Depuis 2004, la France connaît un déficit de sa balance commerciale, de plus en plus creusé[  (- 75,4 milliards de dollars en 2009[ ), une situation qui s’explique en partie par le niveau élevé de l’Euro face au dollar[ . Entre 1990 et 2006, la part de marché mondiale de la France dans les exportations de marchandises est passée de 6,3 à 4,1 %[  ; la France n’est plus en 2009 que le cinquième importateur et le sixième exportateur mondial[ . Selon Eurostat, cette dégradation du commerce extérieur français serait en partie dû à une augmentation des coûts salariaux horaires[ .

Le 13 janvier 2012, l'agence de notation Standard & Poor's annonce la dégradation de la note de la France, qui disposait du AAA, la meilleure note. Elle ne dispose plus que du AA+, avec perspective négative[ . Néanmoins, les agences de notation Fitch et Moody's lui maintiennent son triple A jusqu'à nouvel ordre.

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http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/conjoncture/221140274/situation-economique-france-mots-ab

22/11/2011 | Charles Catelin

Situation économique de la France : mots abstraits pour... une guerre abstraite

LE CERCLE. « La France est en faillite » déclare en 2007 M. Fillon. Aujourd’hui en 2011, la France doit faire face à des déficits abyssaux, à une mondialisation croissante. Nous avons dépensé sans compter, donc il nous est demandé des sacrifices sous l’imprimatur de la culpabilité.

Notre situation économique rappelle M. Fillon, est comparable à la fin de la guerre de 40/45. L’exagération ne serait-elle pas, par trop marquée du sceau de l’insignifiance ?

Car enfin comparer notre présente situation à la fin de cette guerre est indécent, outrageant pour ceux qui en subirent tragiquement et lourdement les conséquences, les misères qui en furent le fruit pourri, les enfants qui, apeurés en découvraient les destructions tant allemandes qu’américaines. Visions apocalyptiques.

Oui, il fallait reconstruire, retrousser les manches pour que nos enfants ne voient plus jamais ça. 30 années peut-être glorieuses, mais surtout reconstructives.

La France tout en se réindustrialisant met en place un ambitieux programme de protection des salariés sous l’égide de Pierre Laroque.
Mais cette ambition, cette construction sociale est de plus en plus confrontée aux conflits syndicaux, boursouflée de structures corporatistes, lézardée par de multiples intérêts mesquins. Elle devient  par rumeur, par calomnie le mal, les maux de notre dette abyssale.

Les politiques par touches, allusions ou condamnations réduisent la voilure sociale, accusent un laxisme d’immigration préjudiciable aux français. Mais quels français ?

L’assistanat devient le cheval de Troie qu’il faut anéantir. Pour qui, les personnes physiques, les personnes morales ?

Le Peuple devient le « front office » de ce combat. Ses armes pour le Politique seront : les évolutions du PIB, du chômage, de l’inflation, les chiffres des échanges, les créations d’entreprises, la cupidité des marchés etc. Ainsi des mots manipulables, parfois complexes et difficiles structurent une guerre nouvelle : la guerre économique ?

Combien de français ont la culture analytique des mots et expressions dont nos politiques usent et abusent ? Combien de français tomberont sur ce front virtuel : victimes de ces manipulations argumentées par des économistes en cour ?

L’hymne à la France qui travaille doit brandir l’étendard contre la France délinquante, celle qui traîne ou encore celle qui ne serait pas productiviste. Malades, chômeurs, jeunes en déshérence, filières estudiantines non-conformes à la conquête des marchés. Nous avons donc nos nouveaux déserteurs. Les compassions deviennent les infirmeries des victimes. Les promesses politiques, l’hôpital en dernier recours.

Mais le Politique, qu’il soit de gauche, de droite ou d’ailleurs, ne tromperait-il pas ses troupes en gommant ses graves responsabilités ? La guerre telle qu’elle est combattue, serait-elle économique ? Serions-nous sur le bon terrain de campagne ? La guerre économique existe-t-elle ? Oui, prise dans les maux humains. Oui, dans les mots abusivement employés par le Politique. Non, si la clairvoyance dicte de plus vastes ambitions que celle nationalistes. Là, nous abordons un autre champ : celui des manœuvres.

Des mots abstraits pour une….guerre abstraite

Nous pénétrons le « back office » de cette guerre abstraite  avec ses multiples outils : produits dérivés (qui passent de 2 trillons de dollar en 2000, à 530 trillons en 2007), les swaps (échanges de taux d’intérêts ou de change…), les CDS (produit servant à se garantir de la qualité ou de la dégradation d’une signature), processus aléatoire voire fractal de Mandelbrot (considérations statistiques de cours d’actifs financiers)…Chaque jour nous fait découvrir un « drone » financier explorant l’économie mondiale, ses analyses et ses spéculateurs.

Des algorithmes jouent l’évolution des cours et créent des paquets d’indices  dans une opacité des marchés échappant au régulateur. Dans les années 80, les politiques ont laissé la main aux marchés : un espace libre se construire sans imaginer ce que cela pouvait produire, une crise financière.

L’Europe s’est construite sur d’un dogme : la monnaie unique dans un espace libéral, mais sans être une Europe économique.
Mais où se trouve les « champ de bataille » ?

Autrefois l’économie autarcique nous permettait de situer marchés et entreprises. Actuellement, l’Europe dispersée économiquement subit la pression des marchés et laisse aux acteurs anglo-saxons dominer le système.

Situer une entreprise c’est parcourir une planisphère et combattre d’abord les paradis fiscaux. Combats annoncés mais toujours atténués ou prorogés. L’entreprise sort victime de cette immobilité politique : sa « valeur marché » c'est-à-dire le cours de son action s’il vaut 100 le matin  peut perdre 15 voire 20% dans la journée. Et ce sans aucune raison valable. Le plan de sauvegarde de l’emploi devient alors la sauvegarde d’un autre marché, celui de l’entreprise et celui de l’emploi.

La volatilité des normes comptables : entre les normes IFRS européennes, l’U.S. GAAP américaines et le poids des anglo-saxons dans le board de l’IFRS il y a des divergences de point de vue non réglées. D’ailleurs un autre obstacle subsiste : bon nombre d’entreprises notamment françaises sont encore sous le PCG de 82 aménagé au fil du temps jusqu’en 2005.

Les emprunts d’Etat peuvent être comparés à une dette souveraine mise sur le marché selon des modalités techniques complexes. Mais il est intéressant de noter que le « spread » ou différentiel de taux entre la France et l’ Allemagne croît au fil des séances de mise sur le marché obligataire.

La presse et les politiques évoquent abusivement alors la pression des 3 agences de notation (Mondy’s, Standar’s & Poor’s. ainsi que Fitch). Ces agences en fait prennent la température des marchés et donc des risques que prennent les emprunteurs. Elles nous disent clairement que nous ne sommes pas organisés et leurs analyses, que l’on aime ou pas, se prennent non pas au niveau de l’U.E. mais au niveau de chaque pays. D’où ces distorsions concurrentielles et non compétitives.

Cette communication trompe aussi le public et, saisie par le politique, devient le support pour des restrictions budgétaires. La dette de la France est importante selon les spécialistes (1.600 milliards d’euros) mais répond surtout aux critères de Maastricht. Or nous ne connaissons pas les répartitions, qualités et poids de cette dette dans notre budget Par ailleurs l’ampleur de cette dernière et du « spread » avec l’Allemagne notamment, est l’absence des engagements de Maastricht et de Lisbonne.

A quel niveau la puissance publique peut-elle réguler les marchés ? Au niveau d’une Gouvernance européenne c'est-à-dire sur les processus et comportements influents sur l’exercice des pouvoirs, notamment dans la régulation des marchés par l’exemple d’une taxation des transactions financières.

L’Europe a besoin de centres de décisions visibles mais les 6 mesures de gouvernance adoptées se font attendre, ce que prévoyaient en filigrane les Traités, alors que les marchés ruinent des pays et des familles.

La BCE ne peut selon ses statuts agir comme la FED ou la Banque d’Angleterre : globalement faire fonctionner la « planche à billets ». La raideur de ce principe est contraire à l’aléatoire des marchés, financiers ou marchands, Et l’euro unique interdit toute dévaluation nationale. Dans les pays anglo-saxons vous avez une dette liquide unique, en zone euro 17 dettes différentes en poids et qualité.

Sans un Gouvernement européen et un Trésor européen on ne pourra mutualiser ces fameuses dettes européennes et stopper le massacre actuel.

Nous sommes loin, très loin, des débats, des déclamations politiques martelées quotidiennement sur ces dettes sociales et fiscales étouffées par une minorité de « délinquants » qui ne sont pas récents et qui seront, quoiqu’il advienne, toujours présents.

Insignifiance de débats qui, tout en regrettant l’acculturation française en économie, profite allègrement de cette ignorance et la pérennise.

A l’aube de l’élection présidentielle française, quelle parité accordée économiquement pour la France ? Sans tomber, dans un cas (rester dans la situation actuelle) comme dans l’autre (s’échapper de la situation actuelle), en récession.

si nous pouvons comparer l'économie de la France à d'autres pays comme l'Inde ou la Chine ou la Russie ou... nous pouvons écrire et dire que la France n'est pas vraiment une grande nation !!

 

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5 Politique et Histoire

L’empire colonial français était l'ensemble des territoires d'outre-mer colonisés par la France. Commencé au XVIe siècle, il a connu une évolution très contrastée selon les époques, aussi bien par son étendue que par sa population ou sa richesse. Les possessions coloniales ont connu différents statuts et modes d'exploitation, des colonies antillaises esclavagistes du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle à l'Algérie française, partie intégrante de la France à certaines périodes, en passant par les protectorats de Tunisie et du Maroc et les territoires sous mandat de Syrie et du Liban.

 

Histoire et événements

24 juillet 1534

Prise de possession et colonisation du Canada (début du premier espace colonial)

4 février 1794

Abolition de l'esclavage des nègres dans les colonies françaises

30 avril 1802

Vente de la Louisiane française (fin du premier espace colonial)

5 juillet 1830

Prise d'Alger et colonisation de l'Algérie (début du second espace colonial)

27 avril 1848

Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises

6 mai - 15 novembre 1931

Exposition coloniale internationale de Paris

27 octobre 1946

Remplacement de l'Empire colonial français par l'Union française et les DOM-TOM, abolition de l'iIndigénat

4 octobre 1958

Remplacement de l'Union française par la Communauté française

30 juillet 1980

Indépendance du Vanuatu

 

On distingue généralement deux périodes concernant les empires coloniaux français, le pivot étant la Révolution et l'époque napoléonienne au cours desquelles la France perdit les derniers restes de sa première aventure coloniale. Le premier espace colonial, constitué à partir du XVIe siècle comprend des territoires nord-américains, quelques îles des Antilles, les Mascareignes et des établissements en Inde et en Afrique. Le Ier empire colonial s'étendait sur 8 013 624 km². La Guerre de Sept Ans, qui met un frein aux ambitions coloniales de la France, se solde par la perte du Canada et de l'Inde à l'exception de quelques établissements mineurs. Il survit malgré tout et connaît une certaine prospérité grâce aux exportations antillaises (Saint-Domingue, Martinique, Guadeloupe) de café et surtout de sucre entre 1763 et la fin des années 1780. Il s'effondre brutalement dans la décennie suivante avant de disparaître presque entièrement durant l'époque napoléonienne.

Le second espace colonial, constitué à partir des années 1830, se compose principalement de régions d'Afrique acquises à partir des anciens comptoirs, mais aussi d'Asie (Indochine) et d'Océanie (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Nouvelles-Hébrides). Ce second empire colonial était au cours de la seconde moitié du XIXe et au XXe siècle le deuxième plus vaste du monde, loin toutefois derrière l'empire colonial britannique. Il fut présent sur tous les continents, à son apogée de 1919 à 1939, il s'étendait sur 12 898 000 km². Incluant la métropole, les terres sous souveraineté française atteignaient de 1920 à 1939 plus de 13 000 000 de km².

Aujourd'hui, les restes de ce large empire colonial se retrouvent dans la France d'outre-mer, soit une douzaine de possessions insulaires dans l'Atlantique, les Antilles, l'océan Indien, le Pacifique Sud, au large de l'Antarctique, ainsi que la Guyane sur la côte nord de l'Amérique du Sud, ce qui fait désormais 120 656 km², soit près d'1 % de sa superficie d'apogée de 1939. Grâce aux DOM-TOM, la France possède la 2e ZEE au monde soit (~ 11 000 000 de km²). Cinq d'entre eux sont des départements-régions. Il vit en 2011 dans ces territoires environ 2 685 705 personnes qui jouissent d'une représentation politique au niveau national, ainsi que de divers degrés d'autonomie.

Empire colonial français (fr)

1534 – 1980

 

 

Drapeau et armoiries

 

Espaces colonisés par la France au long de son histoire coloniale

 

Informations générales

Statut

Monarchie puis république

Capitale

Paris

Langue

Français

Monnaie

Louis d'or, napoléon (monnaie), franc (unité monétaire)

 

 

Démographie

Population

~ 110 000 000 d'hab. (en 1920)

 

 

Superficie

Superficie

~ 21 500 000 km² (ensemble)

 

 

Histoire et événements

24 juillet 1534

Prise de possession et colonisation du Canada (début du premier espace colonial)

4 février 1794

Abolition de l'esclavage des nègres dans les colonies françaises

30 avril 1802

Vente de la Louisiane française (fin du premier espace colonial)

5 juillet 1830

Prise d'Alger et colonisation de l'Algérie (début du second espace colonial)

27 avril 1848

Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises

6 mai - 15 novembre 1931

Exposition coloniale internationale de Paris

27 octobre 1946

Remplacement de l'Empire colonial français par l'Union française et les DOM-TOM, abolition de l'iIndigénat

4 octobre 1958

Remplacement de l'Union française par la Communauté française

30 juillet 1980

Indépendance du Vanuatu

 

Le premier espace colonial

 

Évolution de l'empire colonial français

Articles détaillés : Premier espace colonial français et Colonisation française des Amériques.

Il est composé principalement par des possessions de la Nouvelle-France, aux Antilles, aux Indes, ainsi que des comptoirs et d'îles parsemées.

Le premier espace colonial français est l'espace colonial issu des conquêtes monarchiques. Les désignations suivantes lui correspondent : « premier empire colonial », « empire royal », « empire monarchique » car il a été créé majoritairement par des régimes monarchiques Royaume de France (Premier Empire), « empire colonial français moderne » (datant de l'époque moderne). Les justifications de la colonisation française ont évolué avec le temps. À l'origine, la rivalité de puissance avec l'empire austro-espagnol de Charles Quint (François Ier exigeait de voir la « clause du testament d'Adam » qui avait laissé le monopole de l'Amérique aux Espagnols et aux Portugais lors de la signature de traité de Tordesillas).

Deuxième justification, la propagation de la foi chrétienne (missions). Au XVIIe siècle, les établissements des Antilles françaises vivent de contrebande et de piraterie aux dépens des colonies espagnoles et hollandaises plus prospères.

Puis vient la justification physiocratique : les colonies doivent fournir les cultures exotiques que la métropole n'assure pas (sucre, café, indigo). Comme les colons français sont peu nombreux, on fait venir en masse des esclaves africains.

À la Révolution, s'opposent les partisans du réalisme économique (pas de colonies sans esclaves) et ceux des principes égalitaires (« périssent les colonies plutôt qu'un principe »).

En Inde, les Français commencèrent à vouloir s'implanter de façon significative grâce à la politique de Joseph François Dupleix entre 1719 et 1763. Les efforts de ce dernier furent néanmoins ruinés après la conclusion du traité de Paris en 1763.

 

Les Antilles françaises

En Amérique, la Nouvelle-France s’accroît de façon spectaculaire et comprend presque la moitié de l'Amérique du Nord. Elle forme quatre colonies dont l'Acadie, le Canada, Terre-Neuve, et la Louisiane. Après le traités d'Utrecht en 1713, elle perd l'Acadie (partie sud), la Baie-d'Hudson, et Terre-Neuve (Plaisance). Cependant, elle forme deux nouvelles colonies, donc l'isle Royale, et isle Saint-Jean. Tout s'écroule au traité de Paris en 1763, après la Guerre de Sept Ans, où elle perd le Canada, l'Acadie, isle Royale, isle Saint-Jean, et la partie est du Mississippi, qui faisait partie de la Louisiane, et la partie ouest qui revient à l'Espagne, pour sa perte de la Floride aux dépens des Anglais. La France reprit la Louisiane occidentale à condition de ne pas la vendre ni à l'Angleterre et ni aux Américains, ce que Napoléon fit trois ans plus tard, sans l'appui ou l'approbation de l'Assemblée Nationale en 1803. L'Amérique du Nord devient alors en majorité anglophone.

En 1804, les Français perdent le dernier fleuron de leur premier empire colonial : la colonie de Saint-Domingue proclame son indépendance et devient la République d'Haïti.

Après la chute du Premier Empire, la France ne conserve que quelques possessions : les cinq comptoirs des établissements français de l'Inde, l'île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Second espace colonial

 

Empire colonial français en 1920

Article détaillé : Second espace colonial français.

La politique coloniale du Second Empire porte l'empreinte de Napoléon III et de son ministre de la Marine et des Colonies Chasseloup-Laubat. Ce dernier entreprend une modernisation de la marine de guerre (cuirassés à hélices) qui doit permettre d'améliorer la capacité d'intervention des troupes coloniales. La superficie du domaine colonial triple sous le Second Empire jusqu'à atteindre un million de km² pour cinq millions d'habitants.

Chronologiquement, l'annexion définitive de la Nouvelle-Calédonie en 1853 constitue la première action coloniale de l'Empereur. En Afrique, il nomme Faidherbe au poste de gouverneur du Sénégal. S'ensuivront la fondation du port de Dakar et la création du corps des tirailleurs sénégalais. L'implantation du comptoir des Rivières du Sud en 1859, puis l'acquisition de la côte du Gabon en 1862 sont les principales étapes de la pénétration française en Afrique de l'Ouest.

 

Colonies françaises en 1891 (Le Monde Illustré).
1. Panorama de Lac-Kaï, poste français de Chine.
2. Le Yun-nan, au quai d'Hanoï
3. Rue de Hanoï inondée
4. Embarcadère de Hanoï

En Afrique de l'Est, Napoléon III signe en 1862 un traité de commerce avec Madagascar où s'installe un consulat de France. La politique impériale vise principalement de ce côté de l'Afrique à contrer l'influence britannique. La France occupe le petit territoire d'Obock, à côté de la ville de Djibouti, sur le golfe de Tadjourah ; ce sera le premier point d'ancrage français dans la région. Au Maghreb, il renforce la présence des conseillers militaires français dans l'armée tunisienne.

Le Second Empire étend le domaine français en Algérie et entreprend la conquête de la Cochinchine et du Cambodge, de la Nouvelle-Calédonie, de nombreuses îles dans le Pacifique (aujourd'hui en Polynésie française) et du Sénégal. Un décret impérial du 2 juin 1848 crée les départements français d'Algérie.

En Europe, Napoléon III exerce sa politique expansionniste par l'annexion de la Savoie et du Comté de Nice en 1860 par le traité de Turin. Le Sénatus-consulte du 12 juin 1860 a enregistré les dispositions de ces annexions.

Plus limitée, et surveillée en Europe après la défaite napoléonienne, la France se lance dans la conquête de l'Afrique avec la campagne d'Algérie (1830-1847). Puis elle colonise la majeure partie de l’Afrique occidentale et équatoriale, l'Indochine, ainsi que de nombreuses îles d'Océanie. Ce second espace atteint son apogée après la Première Guerre mondiale, lorsque la France reçoit de la Société des Nations un mandat sur la Syrie et le Liban.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les territoires français d'Outre-mer sont un enjeu central : entre l'été 1940 et la mi-1943, la quasi-totalité bascule dans le camp des forces de résistance.

Malgré des tentatives d'intégration plus grande des colonies dans la République (Union française en 1946), celles-ci restent dans un état de sujétion, et leurs élites et populations ne se satisfont plus de cet état de fait. La décolonisation de l'Afrique occidentale et de l'Asie diminue drastiquement l'étendue de l'outre-mer français entre 1954 (accords de Genève) et 1962 (accords d'Évian). Celui-ci se limite alors aux départements d'outre-mer, déjà intégrés à la République, aux colonies du Pacifique, et à quelques possessions résiduelles. Entre 1975 et 1980, trois colonies obtiennent l'indépendance, achevant la décolonisation de l'Afrique : les Comores sauf Mayotte, les Afars et Issas et les Nouvelles-Hébrides.

Après cette date, la France oscille entre intégration croissante des territoires à la République (les DOM deviennent des régions d'outre-mer, Mayotte accède à ce statut en 2011), et reconnaissance de leurs spécificités, avec le statut de collectivité d'outre-mer. La seule ancienne colonie dont le statut pose problème depuis le milieu des années 1980 est la Nouvelle-Calédonie, dont l'indépendance sera soumise à référendum entre 2014 et 2020.

Démographie

Évolution de la population de 1921 à 1940

 

 


Population de l'Empire colonial français entre 1921 et 1940

 

 1921 

 1926 

 1931 

 1936 

 1940 

France métropolitaine

39 140 000

40 710 000

41 550 000

41 500 000

41 835 000

Colonies, protectorats et mandats

55 556 000

59 474 000

64 293 000

69 131 000

68 888 000

Total

94 696 000

100 184 000

105 843 000

110 631 000

110 723 000

Pourcentage de la population mondiale

5,02 %

5,01 %

5,11 %

5,15 %

4,81 %

Source Insee,[] SGF

Bilan de la colonisation française en Afrique

Politique

 

Commandant Léon de Beylié en 1889

Les historiens, après les militants colonialistes en leur temps, soulignent classiquement l'incohérence existant entre l'affirmation des principes républicains par la France (« Liberté, Égalité, Fraternité ») et la pratique autoritaire de la colonisation, notamment par l'intermédiaire du Code de l'Indigénat et du travail forcé.

La colonisation en Afrique a bâti des États dont les frontières ne correspondent pas au découpage ethnique, séparant certaines ethnies entre plusieurs États, ou rassemblant au contraire des ethnies rivales dans le même État.

La France est également accusée d'avoir implanté sur le territoire africain certains de ses travers supposés : des structures administratives lourdes, la pompe pouvoir, le goût du débat théorique au détriment de l'efficacité économique, etc.

Éducation

En 1960, on comptait deux millions d'enfants scolarisés en Afrique noire et à Madagascar. Dans la seule Afrique noire, 16 000 écoles primaires et 350 établissements secondaires, collèges et lycées, fonctionnaient.

La France a porté également ses efforts vers la formation puisque 96 % des instituteurs étaient africains au moment de l'indépendance. Les 4 % restant sont représentés par 28 000 enseignants français exerçant dans la seule Afrique (Afrique du Nord comprise), soit un huitième du corps professoral national.

Santé

En matière de santé, de nombreuses maladies ont été éradiquées par la présence française. Le docteur Jean-Marie Robic, pour lutter contre la peste à Madagascar à la fin du XIXe siècle, et faute de temps, s'est lui-même transformé en cobaye afin de tester le vaccin pour gagner la course contre la mort. Dans le même temps, la mortalité infantile a fortement diminué dans toute l'Afrique noire colonisée.

A la date de 1960, la France avait fait bâtir en Afrique 2 000 dispensaires en état de fonctionnement, 600 maternités, 40 hôpitaux en Afrique noire et à Madagascar.

Infrastructures

À la décolonisation, les territoires colonisés par la France en Afrique comptaient 2 000 dispensaires, 600 maternités, 40 hôpitaux, 18 000 km de voies ferrées, 215 000 km de pistes principales, 50 000 km de routes bitumées, 63 ports, 196 aérodromes, 16 000 écoles primaires, 350 collèges et lycées.

Bilan économique global

Les colonies africaines n'ont pas, en première approximation, rapporté d'argent à la Métropole. Les investissements dans les infrastructures en Afrique et les subventions aux productions agricoles des colonies ont coûté plus cher que ce que les colonies ont rapporté à la métropole. L'historien économique Jacques Marseille chiffre à 70 milliards de francs-or (courant 1913) le déficit global de la colonisation en Afrique, soit l'équivalent de trois fois le montant de l'aide Marshall pour la France. Par contre, la colonisation a apporté les ressources (en personnel, minerais, hydrocarbures) nécessaires au développement de l'économie française, ainsi qu'une influence politique qui aujourd'hui encore favorise l'exploitation de ressources par les entreprises françaises : exploitation de l'uranium au Niger par Areva, du pétrole et du gaz algérien par Total.

Héritage de la colonisation française en Afrique

Apport à la présence de la langue française dans le monde

Article détaillé : Organisation Internationale de la Francophonie

Anciennes colonies françaises d'Afrique subsaharienne

Les Africains participent à la vie politique française, surtout à partir de 1946, date de l'adoption de la loi Lamine Guèye et de la naissance de l'Union française.

On trouve à l'assemblée nationale les Sénégalais Lamine Gueye et Léopold Sédar Senghor, l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny, le Dahoméen Sourou Migan Apithy, le Congolais Jean-Félix Tchicaya ; Léopold Sédar Senghor entre au gouvernement comme secrétaire d'État à la présidence du Conseil en 1955, et Félix Houphouët-Boigny en 1956 et « participera à la loi cadre qui prépare l'indépendance (...) de l'Afrique noire sous domination française. »

Africains subsahariens en France métropolitaine

Article détaillé : Noirs en France.

« On peut s'appuyer sur les recensements qui font passer la population d'Afrique subsaharienne résidant en métropole de 13 517 personnes en 1946 à 17 797 personnes en 1962. »[]

Anciennes colonies françaises d'Afrique du Nord

Pour ce qui concerne les anciennes colonies maghrébines musulmanes d'Afrique française du Nord, les choses se sont passées différemment et pour plusieurs raisons. De 1940 à 1945, 500 000 Maghrébins prirent part au conflit dans les forces françaises. De 1947 à 1954, le nombre d'immigrés en provenance du Maghreb dépassera le million[7]. Pascal Blanchard, Eric Deroo, Driss El Yazami, Pierre Fournié, Gilles Manceron disent à ce sujet : « Dans son étude sur les flux migratoires venus d'Algérie, Jacques Simon rappelle que, pour ces « travailleurs », la venue en France apparaît comme « le seul moyen d'échapper à la misère et à l'oppression coloniale ». Ils dressent la description suivante des conditions d'hébergement : « des lieux parfaitement impropres à l'habitation humaine ont été découverts à Paris, notent les services sociaux de la préfecture de la Seine, des caves, des greniers, d'anciens abris bétonnés, des tours d'usine servant de refuge à une population misérable. » Apparaissent les bidonvilles comme à Nanterre où vivent près de huit mille Maghrébins ».

Majid Bahrambeiguy : Il faut se demander si on peut être fier de la colonisation des autres pays ?  Je ne crois pas que la population française aujourd'hui soit fière de cela 

Ainsi ici aussi la France n'est pas la Grande nation. le contraire il faut avoir honte

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6 Droit de l’homme

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Société actuelle

Dans aucun domaine des droits humains, et dans aucun pays, les dispositions et textes ne suffisent à assurer leur application. Leur violation par des personnes ou des groupes, ou leur non-application, sont punies ou bien plus ou moins tolérées selon les cas, par les autorités.

Traite humaine

Depuis la ratification du traité de Palerme, la traite des femmes, filles et hommes est sanctionnée dans la loi française, et la peine pour proxénétisme est aggravée.

La traite des femmes à des fins de prostitution est un phénomène de plus en plus répandu en France selon Amnesty International : « Les étrangères étaient confrontées à des difficultés supplémentaires, liées notamment à l'isolement social et à la crainte d'être privées de droit de séjour. » Cet organisme précise en 2006 que, « depuis l'adoption d'une loi sur la sécurité intérieure en 2003, la France a introduit l'infraction de la traite des êtres humains dans son droit et aggravé les sanctions prévues pour le proxénétisme. [...] En l'absence d'une réelle volonté politique assortie de moyens permettant d'identifier les personnes victimes de la traites des êtres humains aux fins de prostitution, celles-ci sont considérées comme des déliquantes. » D'abord comme des prostituées faisant du raccolage, et ensuite comme migrantes en situation irrégulière.

Discriminations envers les femmes

Articles connexes : Mariage forcé et Violences conjugales.

En 2006, selon Amnesty International, d'après les chiffres officiels « une femme mourrait tous les quatre jours des suites de brutalités infligées par son conjoint ou son compagnon.(...) Ce type de brutalité touche, selon certaines informations, près d'une femme sur dix en France » Cependant, la méthodologie de cette enquête de victimation a été critiquée, notamment par Marcela Iacub et Élisabeth Badinter, qui regrettent l'amalgame de comportements disparates, tels que coups mais aussi d’autres éléments subjectifs tels que dénigrement ou insultes, qui sont par la suite assimilées à la violence physique. D'autre part, elles regrettent une étude se limitant à l'interrogation des femmes. En effet, et contrairement aux pays anglo-saxons tels que le Canada, aucune étude similaire n’a été menée sur les hommes en France.

Les femmes algériennes détenant un certificat de résidence « vie privée et familiale » (lequel est délivré de plein droit en cas de mariage avec un Français) peuvent être expulsées si elles ne vivent plus en couple, même en cas de violences conjugales. En effet, elles sont sous un statut dérogatoire par rapport au CESEDA dû à l'accord franco-algérien de 1968 (dérogation à l'art. 314-5-1 du CESEDA). En 2006, le phénomène du mariage forcé est en expansion en France, toujours selon Amnesty International, alors qu'il est totalement absent du rapport de la même organisation en 2002

L'égalité en droit n'a pas accompli l'égalité matérielle. Les politiques sont rarement des femmes, les femmes sont moins payées à qualifications et postes égaux malgré la multiplication des lois pour la parité en politique et l'égalité des salaires dans les années 1990 et 2000.

Discriminations racistes

Article connexe : Racisme en France.

D'après les renseignements généraux, il y a eu 1513 faits racistes et antisémites déclarés, dont 361 violents en France en 2004. Ils étaient 833 en 2003 et 1313 en 2002. Les faits antisémites sont les plus nombreux (950 en 2004) dont 199 actes violents. La région parisienne est la plus affectée. Les actes antimaghrébins ont connu une forte augmentation en 2004 (563 faits parmi lesquels 162 violents). Les profanations de cimetières et les atteintes aux mosquées se sont multipliées.

Pour sa part, la Commission nationale consultative des droits de l’homme dresse pour l’année 2007 un tableau des manifestations de racisme, antisémitisme et xénophobie. La diminution des actes racistes et antisémites constatée en 2005 et 2006 semble se poursuivre, ces derniers sont en outre de plus en plus et de mieux en mieux pris en compte par les autorités judiciaires. Les violences et menaces à caractère raciste et xénophobe sont pour l’année 2007 en baisse de 9 %, les personnes d’origine maghrébine étant les plus touchées à la fois par les actes racistes (68 % de la violence raciste est dirigée contre la communauté maghrébine) et les menaces racistes (60 % du volume global). Le rapport constate que la lutte contre l’antisémitisme porte ses fruits : 386 faits ont été recensés en 2007 contre 571 en 2006 (- 32,5 %), après une nette augmentation entre 2005 et 2006.

Les actes racistes sont difficiles à recenser et donc les statistiques permettent tout au plus d'établir des tendances d'évolution et de donner une indication quant aux actes les plus violents. Dans son troisième rapport sur la France adopté le 25 juin 2004 et rendu public le 15 février 2005, la commission européenne contre le racisme et l’intolérance dénonce « certaines chaines satellites qui bénéficient d’un taux d‘écoute important en France diffusent en arabe des émissions antisémites ».

Des discriminations sociales sont constatées, par exemple pour l’accès à l'emploi des minorités (des personnes de couleur ou de religion). Ainsi dans un article de l'INSEE, publié en octobre 2010, est-il dit « on sait que les descendants directs d'immigrés maghrébins, aussi bien les femmes que les hommes, sont moins souvent en emploi que les personnes nées françaises de deux parents français de naissance ou les descendants d'Europe du Sud », et les auteurs signalent la situation doublement difficile des femmes issues de l'immigration. Une autre publication de L'INSEE, faite en novembre 2010, attribue partiellement les écarts d'emploi entre populations de différentes origines à la discrimination, sans pouvoir la mesurer. Il est dit que « le taux d’emploi des Français enfants d’immigrés du Maghreb est de 20 points plus faible que celui des Français de parents nés français. Les différences d’expérience, de diplôme, de situation familiale et de lieu de résidence entre les deux populations n’expliquent qu’un tiers de cet écart. […] Une partie de ces écarts est due à l’existence de discrimination, mais il est impossible de faire la part exacte de ce qui en relève et de ce qui peut être imputé à d’autres facteurs difficilement mesurables. »

Jugements de la Cour Européenne

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Ce sont des condamnations pour violation de la Convention européenne des droits de l'homme. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné, le 14 octobre 2010, la France dans une affaire de garde à vue (France Info). Les juges européens ont estimé que les personnes en garde à vue doivent pouvoir bénéficier d'un avocat dès le début de la procédure et durant tous les interrogatoires. "Le droit français pourtant ne répond pas à ces exigences du procès équitable"!.

Condamnations pour violation à l'article 2 (droit à la vie)

Article détaillé : Article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme.

1er juin 2006 — La France est condamnée par la CEDH pour violation de l'article 2 (droit à la vie) dans l'affaire Pascal Taïs (1993) mort dans sa cellule

Condamnations pour violation à l'article 3 (torture)

Articles détaillés : Article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme et Torture en France.

  • 27 août 1992, Tomasi c. France, requête n°12850/87: constat de violation des articles 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants), 5 § 3 (durée abusive de la détention provisoire) et 6 § 1 (durée excessive de la procédure) et doit verser au requérant 700000 francs français pour dommage;
  • 28 juillet 1999, Ahmed Selmouni c. France: constat de violation de l'article 3 (les mauvais traitements infligés pendant une garde à vue constituant en l'espèce, en raison de leur gravité, des actes de torture) ainsi que de l'article 6§1 (durée excessive de la procédure pénale et civile dirigée contre les policiers qui ont infligé ces traitements au requérant);
  • 1er avril 2004, Rivas c. France, requête n°59584/00: la Cour conclut, à l’unanimité, à la violation de l’article 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) de la Convention. La Cour alloue au requérant 15 000 euros pour dommage moral. Le requérant, âgé de dix-sept ans, fait constater les violences physiques subies au cours de sa garde à vue. La Cour rappelle que l’État doit fournir une explication plausible sur l'origine des blessures apparues au cours d'une garde à vue.
  • 9 juillet 2009: Khider c. France: la France est condamné pour traitements inhumains et dégradants. M. Khider, considéré comme « détenu particulièrement signalé » (DPS), en raison de l'aide apportée à la tentative d'évasion de son frère, en 2001, a changé 14 fois de maisons d'arrêt entre 2001 et 2008, a subi de multiples séjours à l'isolement et des fouilles corporelles systématiques. La CEDH, sans remettre le principe de l'isolement, accepté dans Ramirez Sanchez c. France (2006), considère qu'en l'espèce, cette procédure a fait l'objet d'abus, alors même que la santé du détenu n'était pas prise en compte. Au sujet des transferts, elle considère que le « nombre si élevé de transferts […] était de nature à créer chez [le requérant] un sentiment d'angoisse » (§ 111). De même, elle considère que les fouilles corporelles systématiques n'étaient pas justifiées et représentaient une atteinte à la dignité (§126-129). Elle indique en outre que si, depuis 2003, le Conseil d'Etat admet les recours pour excès de pouvoir contre l'isolement carcéral (§140), aucune procédure de recours n'est prévue pour les fouilles corporelles (§144), impliquant donc une violation de l'art. 13 de la Convention.

Condamnations pour violation à l'article 10 (liberté d'expression)

  • 21 janvier 1999: Fressoz et Roire c. France (Le Canard enchaîné) : la Cour dit, à l’unanimité, qu’il y a eu violation de l’article 10 (liberté d'expression) de la Convention. Suite au refus de la direction de Peugeot, présidée par Jacques Calvet, d’augmenter les salaires réclamés par le personnel, le Canard enchaîné publia un article détaillant l’évolution des salaires de Jacques Calvet, à partir de photocopies partielles de ses trois derniers avis d’imposition. À la suite d'une plainte de M. Calvet, une procédure pénale fut engagée à l'encontre des deux requérants pour notamment recel des photocopies des avis d'imposition du président de Peugeot, provenant de la violation du secret professionnel par un fonctionnaire non identifié. La Cour accorde aux requérants une somme égale à celle qu'ils avaient été condamnés à payer.
  • 23 juillet 2009: Arrêt Hachette Filipacchi Associés (« Ici Paris ») c. France: la CEDH conclut à l'unanimité à la violation de l'article 10 (sur la liberté d'expression) par la France en raison de la condamnation en 2002 de la requérante, une maison d’édition, suite à la publication en 1996 d’un article concernant le chanteur Johnny Hallyday, qui invoquait le droit à l'image et le droit à la vie privée [27],[28].

Condamnations pour violation à l'article 13 (recours effectif)

En Guyane et en Guadeloupe, les recours contre le refus d’admission sur le territoire français au titre de l’asile ne sont pas suspensifs. Ceci a été condamné par la CEDH, le 26 avril 2007, celle-ci estimant que les risques de traitements inhumains et dégradants que pouvaient subir un demandeur d’asile en cas de réacheminement vers son pays d’origine exigeaient que le recours contre le refus d’admission sur le territoire français au titre de l’asile ait un caractère suspensif.

Sécurité

Brutalités policières

Article détaillé : Bavure policière en France.

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Commission nationale de déontologie de la sécurité (2000)

Article détaillé : Commission nationale de déontologie de la sécurité.

Les reproches de brutalités policières dans les rapports d'Amnesty International sont constants, au moins depuis 2002. Ils concernent exclusivement la Police Nationale. Les gendarmes ne sont pas mis en cause par Amnesty International.

Mauvais traitements infligés à des demandeurs d'asile, à d'autres ressortissants étrangers et à des mineurs (en particulier usage des lanceurs de balle de défense, qui a conduit à éborgner plusieurs mineurs ces dernières années). Nature des brutalités policières (sur les années 2002 et 2007 cumulées) : gifles, matraquages jusqu'au saignement, personnes menottées traînées sur le sol, coups de pieds, de genou, et coups de poings, personnes tirées par les cheveux, coups sur les parties génitales, menottes trop serrées, personnes jetées à terre violemment. Ces brutalités s'effectuent aussi bien sur des adultes que des mineurs. Isolement prolongé de prisonnier et impunité de fait.

Censure

Article détaillé : Censure en France.

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Conditions carcérales

Article détaillé : Prison en France.

Le Comité européen pour la prévention de la torture (CNT) « a constaté que les conditions de détention, notamment dans les établissements de la police nationale, n'étaient pas toujours compatibles avec la dignité inhérente à l'être humain et que les locaux de détention étaient d'une saleté repoussante. »

Pistolet « taser »

L’introduction en France du pistolet à impulsion électronique taser est mise en cause pour la douleur qu’il cause et les risques de conséquences létales, par des ONG comme Amnesty International France, Human Rights Watch, La ligue des droits de l’homme, Raid-H : voir les sites de ces associations. Selon Raid-H « Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants, se montre « plus que réticent » à l’introduction des pistolets à électrochocs de type Taser dans les prisons françaises, dans son rapport sur la France publié le 10 décembre 2007 ». Un projet de résolution «  tendant à la création d'une commission d'enquête sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques TASER » a été déposé par deux sénateurs le 15 octobre 2008. Un article paru dans Le Monde du 23/11/07 est joint à cette proposition, en annexe, informant que le Comité de l’ONU contre la torture est arrivé à la conclusion, au cours de sa session annuelle du 5 au 23 novembre 2007, que l’utilisation du pistolet à impulsion électrique Taser constitue "une forme de torture" et "peut même provoquer la mort".

Expulsions de Roms en 2010

Durant l'été 2010, suite à un fait divers impliquant des gens du voyage, le président Nicolas Sarkozy a décidé d'accentuer la pression policière, judiciaire et médiatique contre les roms et les gens du voyage, malgré les critiques venant de toutes parts, y compris de l'ONU

Le 10 novembre 2011, le Comité européen des droits sociaux a publié un communiqué affirmant que « les évacuations forcées des Roms d’origine roumaine et bulgare qui ont eu lieu pendant l’été 2010 constituent une violation aggravée de l’article E (non discrimination) combiné à l’article 31§2 (droit au logement –réduire l’état de sans-abri) » et « L’expulsion collective de fait des Roms d’origine roumaine et bulgare de France pendant l’été 2010 constitue une violation de l’article E (non discrimination) combiné à l’article 19§8 (garanties relatives à l’expulsion) ». « Deux recours contre la politique française concernant les Roms et les Gens du voyage sont encore pendants devant le CEDS : l'un déposé par Médecins du monde, l'autre par le Forum européen des Roms » affirme le journal Le Monde ce même jour.

Divers

La loi relative à la rétention de sûreté, adoptée le 7 février 2008 par le Parlement français: certaines ONG, comme Amnesty International, s'inquiètent d'une rétroactivité même encadrée, du risque d'arbitraire (la loi se base sur la « dangerosité », critère très flou), et du retour qu'elle implique sur le principe de légalité des délits et peines, puisque la détention peut être prolongée indéfiniment en dépassant même la peine maximale fixée par la loi.Voir Renseignement d'origine électromagnétique en France.

Le fichier Edvige, mis en œuvre par le ministère de l’intérieur dans le cadre de la réforme des services français du renseignement et confié à la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) a été modifié à la suite des avis rendus par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). Il reste contesté sur plusieurs points par la CNIL.

Le décret n° 2008-817 du 22 août 2008 modifiant le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) en matière de rétention administrative. Ce décret met fin au rôle de la CIMADE, seule ONG présente actuellement dans les centres de rétention administrative, prévoit de mettre en concurrence par appel d'offre « des personnes morales » pour porter assistance aux étrangers dans ces centres, avec exigence de neutralité et de confidentialité. Il prévoit aussi de diviser le territoire en 8 régions nouvellement définies avec désignation dans chacune d'elles d'un intervenant.

Ce décret se heurte à l'opposition de nombreuses associations, dont la CIMADE elle-même, la Ligue des droits de l'homme, Amnesty International, l'ACAT,le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) qui considèrent que ces dispositions aboutiraient à l'émiettement de la collecte d'informations, de leur analyse et de leur diffusion.

Dix d'entre elles ont saisi le Tribunal administratif qui a ordonné la suspension immédiate de l'appel d'offres.

Majid Bahrambeiguy :

Pourquoi avons-nous besoin de tant de Commission de Droits de l'homme en France ??

La devise de la peuple française après la révolution étaient « Liberté, Égalité, Fraternité »,mais malheureusement ses mots ne sont pas la devise des française d’aujourd’hui

Ainsi ici aussi la France n'est pas vraiment la Grande nation. le contraire il faut avoir honte

Pourquoi alors on dit La France la Grande nation ? Je ne vois que une petite nation !!

 

September 2012-09-03

Wien

Österreich

 

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